L'Exposition Internationale de 1937 - Paris
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L'Exposition Internationale de 1937 - Paris
L'Exposition Internationale de 1937 à Paris
du 4 mai au 27 novembre 1937
L'Exposition Internationale des arts et techniques de 1937 s'est déroulée dans des pavillons des différents pays construits le long de la Seine entre le pont d'iéna dont la largeur a été doublée et le pont Alexandre III, dans le jardin du Trocadéro et sur le Champs de Mars au pied de la Tour Eiffel, ainsi que dans l'île aux Cygnes.
Une loi du 6 juillet 1934 décide l'organisation d'une exposition internationale à Paris, le 19 juillet Edmond Labbé est nommé Commissaire Général par le Gouvernement français. Il a, parmi ses collaborateurs, Henri Giraud. Edmond Labbé doit rassembler différentes propositions du Parlement français dans un projet d'exposition cohérent. Il choisit de démontrer que l'Art et la Technique ne s'opposent pas mais que leur union est au contraire indispensable : le Beau et l'Utile doivent être, dit-il, indissolublement liés. Dans un contexte de crise économique et de tensions politiques internationales, l'exposition de 1937 doit également promouvoir la paix.
Le projet est, à l'origine, modeste : l'exposition s'installe principalement sur le Champ-de-Mars et dans les jardins du Trocadéro. Les terrains font l'objet de deux agrandissements successifs et s'étendent du pont de l'Alma jusqu'à l'Île aux Cygnes, avec des annexes hors de Paris. La plupart des bâtiments sont temporaires, à quelques exceptions : le Palais de Chaillot remplace l'Ancien Palais du Trocadéro.
Une annexe est construite à la Porte Maillot.
La tour Eiffel est modernisée : suppression des arcades du premier étage, nouvel éclairage.
Le Palais de Tokyo est construit sur les terrains de la manutention militaire et de l'ambassade de Pologne (celle-ci est démolie et l'Hôtel de Sagan acheté par l'État français est offert à la Pologne en compensation). Il reçoit le Musée d'art moderne de la Ville de Paris d'une part et le Musée national d'art moderne d'autre part dont les collections sont jusqu'alors exposées au Palais du Luxembourg. Le pavillon des Travaux Public est conservé, il abrite aujourd'hui le Conseil économique et social. La largeur du pont d'Iéna est doublée, cette fois par une construction en dur.
En 1936, les mouvements sociaux nés du Front populaire entraînent de grands retards dans les travaux (sauf pour le pavillon de l'URSS) et de nombreux incidents sur les chantiers : grèves, blocages. L'ouverture est prévue symboliquement le 1er mai, date importante pour un gouvernement de Front Populaire. Tout retard ferait l'objet de moqueries de la part de la droite. Le gouvernement cherche un homme énergique pour la faire respecter : il nomme Max Hymans comme nouveau commissaire général. Il faut payer des sur-salaires pour faire travailler les ouvriers le soir et le dimanche. Max Hymans remplit sa mission, ce qui contribue à former sa réputation d'homme énergique. Certains des bâtiments ne sont pas terminés. D'autres, appelés à durer, ne le seront qu'après l'exposition, sans que le public ne le remarque, comme par exemple le Palais d'Iéna, œuvre d’Auguste Perret, qui ne sera terminé qu'en 1946. Le jour de l'ouverture, les deux pavillons principaux, qui se font face, sont terminés et reçoivent la médaille d'or de l'exposition : celui de l'Allemagne nazie et celui de l'URSS. Mais finalement l'exposition ouvre le 25 mai, avec moins d'un mois de retard sur le calendrier prévu.
Même si elle passe à l'époque relativement inaperçue, la présentation de Guernica a lieu dans le pavillon de la République espagnole. Calder expose devant Guernica une fontaine perpétuelle dans laquelle coule du mercure, actuellement conservée à la Fondation Miró, en hommage aux mineurs des mines de mercure de la ville espagnole d’Almadén qui avaient résisté au franquisme.
source ... lartnouveau.com
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