Camouflages, numerotation et marquages des Panzer
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Camouflages, numerotation et marquages des Panzer
Camouflages et marquages
Cette définition des marquages et camouflages des panzer durant la Seconde Guerre mondiale demeure théorique : la plus grande variété préside à la « décoration » des blindés allemands, dû souvent au propre fait des hommes de troupes sur le front.
Les Panzer des années 1939-1941 sont uniformément peints en « gris panzer », gris sombre mat. À partir de 1942, l'ensemble des blindés se couvre d'une teinte beige soutenu-marron clair ; beige clair/sable en Afrique (Africakorps). Certains gardent le panzergrau, rehaussé de motifs beiges.
Les teintes bicolores apparaissent essentiellement en 1943, le marron clair en fond avec du marron foncé allant du gros point au 50 %, en passant par les lignes ondulatoires.
Le camouflage complexe à trois teintes apparaît assez massivement en 1944 : beige - ocre ou marron foncé - vert olive, parfois limité au beige + vert-olive. Sa version ultime (camouflage « embuscade »), apparaît non couramment dans la deuxième moitié de 1944 et est réservée plutôt aux chars lourds (tiger II), moyens parfois (Panther) et aux chasseurs type jagdpanzer. Elle reprend le camouflage à trois tons auquel est ajouté des points clairs (sur foncé) et foncés (sur fond clair), pour parfaire un camouflage idéal pour les positions statiques.
Les Panzer furent de loin (devant l'armée française de 1940 et les tanks britanniques en Afrique) les chars les mieux camouflés, ou tout au moins ceux qui eurent le plus de teintes et de dessins différents.
Durant les périodes hivernales et neigeuses, les Panzer se couvrent à l'instar des autres blindés de teintes blanches ou blanchâtres badigeonnées. De plus, leurs blindages se couvrent assez généralement durant la période de mi-1943 à mi-1944 d'une pâte anti-mines magnétiques (la Zimmerit) qui couvre de stries (elles mêmes peintes) la surface des chars.
La cocarde nationale à croix (Balkenkreuz) est générale et blanche (parfois jaune clair) sur les chars « gris » du début de la guerre. Elle devient noire avec les teintes marrons, parfois simplement esquissée par ses contours gris, blancs, ou noirs (cf. les marquages de la Luftwaffe), et tend à disparaître de plus en plus après 1943 (en particulier sur le camouflage « embuscade »), ne laissant que les numéros d'identifications.
Les insignes tactiques, divisionnaires ou d'unités (logos stylisés jaunes ou blancs), petits et disposés sur la caisse avant ou côté, tendent à disparaître avec la Zimmerit.
Numérotation
Les numéros d'identification du char sont quasi généraux tout au long de la guerre, même si leur emploi décroît en 1944 (réemploi de char, recamouflage, urgence de l'envoi au front) ou disparaît sur le camouflage « embuscade ». De couleur blanche, noire, et/ou rouge, plus ou moins gros sur les côtés de la tourelle (rares sur les canons automoteurs, les voitures et les semi-chenillés), ces numéros (et lettres) propres à chaque char dans les unités obéissent à une nomenclature précise fondée sur trois chiffres :
1er chiffre : numéro de compagnie
2e chiffre : numéro de la section dans cette compagnie
3e chiffre : numéro du char dans cette section.
Par exemple, le char numéro 314 est le 4e char de la 1re section de la 3e compagnie, d'un des deux bataillons du régiment.
Les régiments sont numérotés de R 01 à R 04 : Il y a deux bataillons (« Abteilung ») par régiment et quatre compagnies par bataillon2.
1er bataillon : 4 compagnies numérotées de I 01 à I 04
2e bataillon : 4 compagnies numérotées de I 05 à I 08
Chaque compagnie (« Kompanie ») comprend quatre sections (« Zug ») de cinq chars :
Exemples :
1re compagnie (1er bataillon) : 101 (+ 102) + 4 sections : chars numérotés de 111 à 115; 121 à 125; 131 à 135; 141 à 145.
2e compagnie (1er bataillon) : 201 (+ 202) + 4 sections : chars numérotés de 211 à 215; 221 à 225; 231 à 235; 241 à 245.
5e compagnie (2e bataillon) : 501 (+ 502) + 4 sections : chars numérotés de 511 à 515; 521 à 525; 531 à 535; 541 à 545. Etc.
Cette définition des marquages et camouflages des panzer durant la Seconde Guerre mondiale demeure théorique : la plus grande variété préside à la « décoration » des blindés allemands, dû souvent au propre fait des hommes de troupes sur le front.
Les Panzer des années 1939-1941 sont uniformément peints en « gris panzer », gris sombre mat. À partir de 1942, l'ensemble des blindés se couvre d'une teinte beige soutenu-marron clair ; beige clair/sable en Afrique (Africakorps). Certains gardent le panzergrau, rehaussé de motifs beiges.
Les teintes bicolores apparaissent essentiellement en 1943, le marron clair en fond avec du marron foncé allant du gros point au 50 %, en passant par les lignes ondulatoires.
Le camouflage complexe à trois teintes apparaît assez massivement en 1944 : beige - ocre ou marron foncé - vert olive, parfois limité au beige + vert-olive. Sa version ultime (camouflage « embuscade »), apparaît non couramment dans la deuxième moitié de 1944 et est réservée plutôt aux chars lourds (tiger II), moyens parfois (Panther) et aux chasseurs type jagdpanzer. Elle reprend le camouflage à trois tons auquel est ajouté des points clairs (sur foncé) et foncés (sur fond clair), pour parfaire un camouflage idéal pour les positions statiques.
Les Panzer furent de loin (devant l'armée française de 1940 et les tanks britanniques en Afrique) les chars les mieux camouflés, ou tout au moins ceux qui eurent le plus de teintes et de dessins différents.
Durant les périodes hivernales et neigeuses, les Panzer se couvrent à l'instar des autres blindés de teintes blanches ou blanchâtres badigeonnées. De plus, leurs blindages se couvrent assez généralement durant la période de mi-1943 à mi-1944 d'une pâte anti-mines magnétiques (la Zimmerit) qui couvre de stries (elles mêmes peintes) la surface des chars.
La cocarde nationale à croix (Balkenkreuz) est générale et blanche (parfois jaune clair) sur les chars « gris » du début de la guerre. Elle devient noire avec les teintes marrons, parfois simplement esquissée par ses contours gris, blancs, ou noirs (cf. les marquages de la Luftwaffe), et tend à disparaître de plus en plus après 1943 (en particulier sur le camouflage « embuscade »), ne laissant que les numéros d'identifications.
Les insignes tactiques, divisionnaires ou d'unités (logos stylisés jaunes ou blancs), petits et disposés sur la caisse avant ou côté, tendent à disparaître avec la Zimmerit.
Numérotation
Les numéros d'identification du char sont quasi généraux tout au long de la guerre, même si leur emploi décroît en 1944 (réemploi de char, recamouflage, urgence de l'envoi au front) ou disparaît sur le camouflage « embuscade ». De couleur blanche, noire, et/ou rouge, plus ou moins gros sur les côtés de la tourelle (rares sur les canons automoteurs, les voitures et les semi-chenillés), ces numéros (et lettres) propres à chaque char dans les unités obéissent à une nomenclature précise fondée sur trois chiffres :
1er chiffre : numéro de compagnie
2e chiffre : numéro de la section dans cette compagnie
3e chiffre : numéro du char dans cette section.
Par exemple, le char numéro 314 est le 4e char de la 1re section de la 3e compagnie, d'un des deux bataillons du régiment.
Les régiments sont numérotés de R 01 à R 04 : Il y a deux bataillons (« Abteilung ») par régiment et quatre compagnies par bataillon2.
1er bataillon : 4 compagnies numérotées de I 01 à I 04
2e bataillon : 4 compagnies numérotées de I 05 à I 08
Chaque compagnie (« Kompanie ») comprend quatre sections (« Zug ») de cinq chars :
Exemples :
1re compagnie (1er bataillon) : 101 (+ 102) + 4 sections : chars numérotés de 111 à 115; 121 à 125; 131 à 135; 141 à 145.
2e compagnie (1er bataillon) : 201 (+ 202) + 4 sections : chars numérotés de 211 à 215; 221 à 225; 231 à 235; 241 à 245.
5e compagnie (2e bataillon) : 501 (+ 502) + 4 sections : chars numérotés de 511 à 515; 521 à 525; 531 à 535; 541 à 545. Etc.
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