Kurt KNISPEL
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Kurt KNISPEL
Kurt Knispel (Salisfeld, Sudètes, 20 septembre 1921 - Vienne, Autriche, 28 avril 1945)
Kurt Knispel est né dans la région des Sudètes. Il devient très vite apprenti dans l'industrie automobile. C'est donc un technicien en mécanique qui s'engage en 1940 dans l'armée allemande.
Son apprentissage dure jusqu'au 11 juin 1941, à zagan et Putlos.
D'abord chargeur dans un Panzer IV à canon court lors du début de l'opération Barbarossa, il se fait vite remarquer dès le début de la campagne de Russie en tant que tireur émérite. Il a son style : il détruit les chars soviétiques en un coup à chaque fois par un obus placé entre la caisse et la tourelle. Lors du Siège de Leningrad, il se fait remarquer par ses supérieurs, qui se montrent admiratifs de son style. D'un autre côté, son chef de char apprécie le côté humain de Kurt qui préfère partager des moments avec ses camarades plutôt que de courir après la gloire.
En janvier 1943, notre homme est déjà crédité d'une douzaine de victoires. Il est suffisamment bon tireur pour être sélectionné dans le cadre des formations au nouveau matériel blindé. Il va ainsi « toucher » l'un des tout nouveaux Tigre I. Dès son retour en Russie, il se distingue au cours des combats dans la poche de Korsun, et lors de la Bataille de Koursk où il détruit 27 blindés rien que durant cette opération. Il combat ensuite en Normandie dans le secteur de Caen. Kurt Knispel est alors aux commandes d'un Tigre II Ausf B dont l'allonge du 88 cm ne lui permet de détruire « que » deux chars et quelques véhicules dans le difficile bocage normand. Il trouve la mort dans la région de Wostitz (au nord de Vienne, du côté de l'actuelle République Tchèque) en défendant les derniers remparts du Reich. Lors de cette dernière journée, il détruit vraisemblablement son 168e char et se trouve confronté à une dizaine de chars russes, sans doute des T-34/85 et peut-être contre le char Josef Stalin (JS-2). Il semble qu'il ait été blessé lorsque que son char a été atteint et immobilisé, puis est décédé rapidement faute de soins. Avec ce nombre de victoires, Knispel est l'« As des as » des tireurs de chars embarqués.
Souvent inconnu du grand public, alors qu'il a détruit plus de blindés qu'Otto Carius et Michael Wittmann, Kurt Knispel n'a jamais été, du temps de sa splendeur, médiatisé par les services de propagande nazis. Hormis une croix de fer de deuxième classe, il n'a jamais été décoré à juste titre pour ses hauts faits. Un fait qui s'explique par son comportement. Knispel est en effet un « personnage ». Vêtu d'un uniforme personnalisé ou qu'il fait retailler, rarement rasé, ce « chasseur » était à la fois anti-conformiste et contre la doctrine du parti. Deux faits accréditent cela :
En juillet 1942, en gare de Cracovie, il prend la défense d'un prisonnier battu à mort par un garde SS, giflant le bourreau et le mettant à mal ; l'incident reste sans suite mais sa carrière est brisée.
Enfin, en 1945, il déclare à un officier supérieur qui veut le promouvoir à la croix de fer de chevalier, que ce ne sont pas les médailles qui font le soldat.
source .... "Les as de la Panzerwaffe" Batailles et blindés n°21
Kurt Knispel est né dans la région des Sudètes. Il devient très vite apprenti dans l'industrie automobile. C'est donc un technicien en mécanique qui s'engage en 1940 dans l'armée allemande.
Son apprentissage dure jusqu'au 11 juin 1941, à zagan et Putlos.
D'abord chargeur dans un Panzer IV à canon court lors du début de l'opération Barbarossa, il se fait vite remarquer dès le début de la campagne de Russie en tant que tireur émérite. Il a son style : il détruit les chars soviétiques en un coup à chaque fois par un obus placé entre la caisse et la tourelle. Lors du Siège de Leningrad, il se fait remarquer par ses supérieurs, qui se montrent admiratifs de son style. D'un autre côté, son chef de char apprécie le côté humain de Kurt qui préfère partager des moments avec ses camarades plutôt que de courir après la gloire.
En janvier 1943, notre homme est déjà crédité d'une douzaine de victoires. Il est suffisamment bon tireur pour être sélectionné dans le cadre des formations au nouveau matériel blindé. Il va ainsi « toucher » l'un des tout nouveaux Tigre I. Dès son retour en Russie, il se distingue au cours des combats dans la poche de Korsun, et lors de la Bataille de Koursk où il détruit 27 blindés rien que durant cette opération. Il combat ensuite en Normandie dans le secteur de Caen. Kurt Knispel est alors aux commandes d'un Tigre II Ausf B dont l'allonge du 88 cm ne lui permet de détruire « que » deux chars et quelques véhicules dans le difficile bocage normand. Il trouve la mort dans la région de Wostitz (au nord de Vienne, du côté de l'actuelle République Tchèque) en défendant les derniers remparts du Reich. Lors de cette dernière journée, il détruit vraisemblablement son 168e char et se trouve confronté à une dizaine de chars russes, sans doute des T-34/85 et peut-être contre le char Josef Stalin (JS-2). Il semble qu'il ait été blessé lorsque que son char a été atteint et immobilisé, puis est décédé rapidement faute de soins. Avec ce nombre de victoires, Knispel est l'« As des as » des tireurs de chars embarqués.
Souvent inconnu du grand public, alors qu'il a détruit plus de blindés qu'Otto Carius et Michael Wittmann, Kurt Knispel n'a jamais été, du temps de sa splendeur, médiatisé par les services de propagande nazis. Hormis une croix de fer de deuxième classe, il n'a jamais été décoré à juste titre pour ses hauts faits. Un fait qui s'explique par son comportement. Knispel est en effet un « personnage ». Vêtu d'un uniforme personnalisé ou qu'il fait retailler, rarement rasé, ce « chasseur » était à la fois anti-conformiste et contre la doctrine du parti. Deux faits accréditent cela :
En juillet 1942, en gare de Cracovie, il prend la défense d'un prisonnier battu à mort par un garde SS, giflant le bourreau et le mettant à mal ; l'incident reste sans suite mais sa carrière est brisée.
Enfin, en 1945, il déclare à un officier supérieur qui veut le promouvoir à la croix de fer de chevalier, que ce ne sont pas les médailles qui font le soldat.
source .... "Les as de la Panzerwaffe" Batailles et blindés n°21
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