38cm RW61auf Sturmmörser Tiger
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38cm RW61auf Sturmmörser Tiger
38cm RW61auf Sturmmörser Tiger
Stalingrad apprit plusieurs leçons aux allemands dont la faiblesse de leurs équipements pour le combat de rue rapproché. Ils décidèrent qu'à l'avenir ils seraient prêts pour les combats urbains en se servant d'une super arme lourde qui leur permettrait de réussir dans le combat de rue en soufflant les édifices érigés en place forte. Ils décidèrent de faire cela avec une arme marine : la charge de profondeur. Pour ce faire, le char Tigre fut converti pour ce lanceur de roquettes étant donné que grâce à son poids, il pouvait absorber la force de recul de 40 tonnes quand il tirait ses missiles de 761 lb. de 56 pouces de long.
Il pouvait stocker 12 de ces projectiles. Étant donné que ces projectiles étaient construit sous forme de charge de profondeur, pratiquement tout le poids de la charge était composé d'explosif. On peut facilement imaginer le résultat produit par un tel projectile. Malgré leur puissance de feu, ils arrivèrent trop tard. Le premier engin aussi appelé "Sturmmörser Tiger " fut développé en 1943 par la firme Alkett de Berlin et fut introduit au commandement de l'armée aux troupes qui s'entraînaient à Arys en Prusse. En décembre 1944, 18 exemplaires avaient vu le jour et furent utilisés dans les divisions Sturmmörser 1000, 1001 et 1002.
Le premier à être utilisé le fut durant la bataille de Varsovie à la fin de 1944. En plus, 7 de ces engins prirent part à l'offensive des Ardennes mais dans les chemins étroits de la forêt, ils ne réussirent pas à accompagner les chars plus rapide comme le Panther et le Panzer IV. Néanmoins, deux de ces engins tinrent en respect une brigade complète de Sherman M4 dans un village français. Ces engins, malgré leur petit nombre furent quand même menaçant autant que le fut le Karl ou encore toutes ces armes spéciales que les Allemands mirent au point.
Caractéristiques
Longueur : 6,28 m Largeur : 3,57 m Hauteur : 2,85 m Poids : 70 tonnes Équipage : 7 hommes
Moteur : Maybach Hl210 P45 Vitesse : 40 km/h Armement : 380 mm 61L/54 Raketenwerfer
Stalingrad apprit plusieurs leçons aux allemands dont la faiblesse de leurs équipements pour le combat de rue rapproché. Ils décidèrent qu'à l'avenir ils seraient prêts pour les combats urbains en se servant d'une super arme lourde qui leur permettrait de réussir dans le combat de rue en soufflant les édifices érigés en place forte. Ils décidèrent de faire cela avec une arme marine : la charge de profondeur. Pour ce faire, le char Tigre fut converti pour ce lanceur de roquettes étant donné que grâce à son poids, il pouvait absorber la force de recul de 40 tonnes quand il tirait ses missiles de 761 lb. de 56 pouces de long.
Il pouvait stocker 12 de ces projectiles. Étant donné que ces projectiles étaient construit sous forme de charge de profondeur, pratiquement tout le poids de la charge était composé d'explosif. On peut facilement imaginer le résultat produit par un tel projectile. Malgré leur puissance de feu, ils arrivèrent trop tard. Le premier engin aussi appelé "Sturmmörser Tiger " fut développé en 1943 par la firme Alkett de Berlin et fut introduit au commandement de l'armée aux troupes qui s'entraînaient à Arys en Prusse. En décembre 1944, 18 exemplaires avaient vu le jour et furent utilisés dans les divisions Sturmmörser 1000, 1001 et 1002.
Le premier à être utilisé le fut durant la bataille de Varsovie à la fin de 1944. En plus, 7 de ces engins prirent part à l'offensive des Ardennes mais dans les chemins étroits de la forêt, ils ne réussirent pas à accompagner les chars plus rapide comme le Panther et le Panzer IV. Néanmoins, deux de ces engins tinrent en respect une brigade complète de Sherman M4 dans un village français. Ces engins, malgré leur petit nombre furent quand même menaçant autant que le fut le Karl ou encore toutes ces armes spéciales que les Allemands mirent au point.
Caractéristiques
Longueur : 6,28 m Largeur : 3,57 m Hauteur : 2,85 m Poids : 70 tonnes Équipage : 7 hommes
Moteur : Maybach Hl210 P45 Vitesse : 40 km/h Armement : 380 mm 61L/54 Raketenwerfer
Dernière édition par Admin le Sam 13 Oct - 9:07, édité 1 fois
Re: 38cm RW61auf Sturmmörser Tiger
La puissance du recul et des gaz issus du tir des obus-fusées du mortier nécessita l'installation de tubes le long de la paroi du canon, tube qui donnaient à l'air libre au bout du canon, avec de multiples orifices, permettant au gaz de ne pas rentrer dans le compartiment de combat. Ce système créait un flash lumineux important lors d'un tir, obligeant souvent le Sturmtiger à changer de position après un tir.
Le chef de char est doté d'un périscope d'observation rotatif Sf-14Z, et le conducteur d'un épiscope ZEC-42.
Une grue de 3.46 m et une double-trappe permettait le chargement des obus-fusées du 38 Cm RW 61 L/5.4 (arme développée par Rheinmetall pour la Kriegsmarine, à l'origine une armes anti-sous-marine), qui pesaient 351 Kg et faisaient 1.5 m de long, et dont le char ne pouvait qu'emporter 13 exemplaires (le temps de rechargement est de 10 minutes !!). Deux projectiles sont disponibles : l'obus-fusée explosif Raketen Sprenggranate 4581 (125kg d'explosifs), et l'obus-fusée anti-fortification Raketen Hohladungsgranate 4582. Le premier est doté d'une fusée-retardateur de type AZKM-8 ou AZKM-10, reglée de 0.2 à 12 secondes. Quant au projectile anti-fortification, selon certaines sources, il n'aurait jamais été distribué aux unités.
L'obus-fusée à la fois une charge de poudre normal, et une charge particulière propulsant la fusée du projectile. La première charge est délivrée lors du tir, et propulse le projectile durant les premières dizaines de mètres, à une très faible vitesse initiale, de l'ordre de 45 mètres par seconde. Ensuite, la fusée se déclenche (d'où les flammes), propulsant l'ogive à environ 250 m/s, pour une portée de 5 à 6 kilomètres environ.
L'optique fournie était une PaK Zielfernrohr 3 x 8. Ces projectiles sont d'une énorme puissance, pouvant détruire aisément un petit groupe d'immeubles. La précision est toutefois très aléatoire.
En janvier 1945, un seul obus-fusée de Sturmtiger (appartenant à la 1001.) mis 3 M4 Shermans hors de combat, et immobilisa une colonne entière !
Les dimensions sont à peines plus grandes que celles du Tiger (6.28 m de long, 3.57 m de large et 2.85 m de haut, mais faisait 65 tonnes contre 57 pour le Tigre I). Le Maybach HL 230 P-45 (12 cylindres de 700CV), le même que celui du Tigre I, permettait à l'engin de rouler jusqu'à 37 km/h sur route (et 12 en tout-terrain), mais ces chiffres sont tout à fait théoriques, le moteur, déjà d'une fiabilité moyenne à bord du Tiger I, supporte mal les 8 tonnes supplémentaires ! Le comportement en tout-terrain est également mauvais.
La boîte de vitesse était une Maybach OLVAR OG-401216-A (8 vitesses avant, 4 arrières).
Une MG-34 à 600 coups assurait la défense rapprochée, ainsi qu'une MP 40 de 354 coups pour l'équipage (à l'intérieur).
Le Sturmtiger était munit du Nahverteidigungswaffe, un tube de calibre 92mm fixé au toit de la casemate, rotatif sur 360°, et pouvant tirer une grande variété de munitions : Schnellnebelkerze 39 (fumigène), 2,6cm Sprenggranatpatrone (grenade explosant à 1 mètre du sol, dans un rayon de 10mètres autour du char), fumigène colorés. Lorsque la culasse était ouverte, l'équipage pouvait tirer au Leuchtpistole (tirant fusées éclairantes) ou au Kampfpistole (tirant des petites charges). Ce dispositif permettait de se défendre sur les angles morts du char, le tube étant rotatif, et d'empêcher l'infanterie ennemie de s'approcher ; le Sturmtiger représentait, en plus, une cible vulnérable, étant lent, et une seule MG, dans la caisse avant, servant de défense rapprochée.
Matériel radio : FuG 5, récepteur Ukw.E.e, émetteur 10 W.S.h, fréquences 27.2 - 33.3 Mhz. Antenne de deux mètres.
Communication interne : Bordsprechanlage modèle B, probablement.
Le réservoir de 540 litres offre120 kilomètres d'autonomie sur route, et 85 km en tout-terrain.
La superstructure, lourdement protégée, est blindée à hauteur de 150mm (inclinés à 45°) sur sa face avant, et à 80mm sur les flancs et l’arrière. La caisse, elle, bénéficie de 100mm de blindage à l’avant, et 60mm sur les flancs et l’arrière. Cette lourde protection tient en échec la plupart des antichars standards Alliés de l’époque aux distances usuelles de combat, même s’il n’est pas invincible face aux pièces Alliées.
Pour exemple, le QF 17-Pounder britannique (équipant notamment les Sherman Firefly et autres Comet) perfore 140mm d’acier non-incliné à 457 mètres avec l’obus APCBC (Armour-Piercing Capped Ballistic Cap), 208mm à la même distance avec l’obus APDS (Armour Piercing, Discarding Sabot). Plus précis, l’obus APCBC perfore encore 131mm d’acier à 910 mètres. Le 90mm M1/M2/M3 américain affiche des performances similaires.
A la fin du conflit, ces deux pièces se généralisent peu à peu dans les arsenaux Alliés, notamment à travers les déploiements de chars Comet, ou des nouveaux Tank Destroyers.
Le chef de char est doté d'un périscope d'observation rotatif Sf-14Z, et le conducteur d'un épiscope ZEC-42.
Une grue de 3.46 m et une double-trappe permettait le chargement des obus-fusées du 38 Cm RW 61 L/5.4 (arme développée par Rheinmetall pour la Kriegsmarine, à l'origine une armes anti-sous-marine), qui pesaient 351 Kg et faisaient 1.5 m de long, et dont le char ne pouvait qu'emporter 13 exemplaires (le temps de rechargement est de 10 minutes !!). Deux projectiles sont disponibles : l'obus-fusée explosif Raketen Sprenggranate 4581 (125kg d'explosifs), et l'obus-fusée anti-fortification Raketen Hohladungsgranate 4582. Le premier est doté d'une fusée-retardateur de type AZKM-8 ou AZKM-10, reglée de 0.2 à 12 secondes. Quant au projectile anti-fortification, selon certaines sources, il n'aurait jamais été distribué aux unités.
L'obus-fusée à la fois une charge de poudre normal, et une charge particulière propulsant la fusée du projectile. La première charge est délivrée lors du tir, et propulse le projectile durant les premières dizaines de mètres, à une très faible vitesse initiale, de l'ordre de 45 mètres par seconde. Ensuite, la fusée se déclenche (d'où les flammes), propulsant l'ogive à environ 250 m/s, pour une portée de 5 à 6 kilomètres environ.
L'optique fournie était une PaK Zielfernrohr 3 x 8. Ces projectiles sont d'une énorme puissance, pouvant détruire aisément un petit groupe d'immeubles. La précision est toutefois très aléatoire.
En janvier 1945, un seul obus-fusée de Sturmtiger (appartenant à la 1001.) mis 3 M4 Shermans hors de combat, et immobilisa une colonne entière !
Les dimensions sont à peines plus grandes que celles du Tiger (6.28 m de long, 3.57 m de large et 2.85 m de haut, mais faisait 65 tonnes contre 57 pour le Tigre I). Le Maybach HL 230 P-45 (12 cylindres de 700CV), le même que celui du Tigre I, permettait à l'engin de rouler jusqu'à 37 km/h sur route (et 12 en tout-terrain), mais ces chiffres sont tout à fait théoriques, le moteur, déjà d'une fiabilité moyenne à bord du Tiger I, supporte mal les 8 tonnes supplémentaires ! Le comportement en tout-terrain est également mauvais.
La boîte de vitesse était une Maybach OLVAR OG-401216-A (8 vitesses avant, 4 arrières).
Une MG-34 à 600 coups assurait la défense rapprochée, ainsi qu'une MP 40 de 354 coups pour l'équipage (à l'intérieur).
Le Sturmtiger était munit du Nahverteidigungswaffe, un tube de calibre 92mm fixé au toit de la casemate, rotatif sur 360°, et pouvant tirer une grande variété de munitions : Schnellnebelkerze 39 (fumigène), 2,6cm Sprenggranatpatrone (grenade explosant à 1 mètre du sol, dans un rayon de 10mètres autour du char), fumigène colorés. Lorsque la culasse était ouverte, l'équipage pouvait tirer au Leuchtpistole (tirant fusées éclairantes) ou au Kampfpistole (tirant des petites charges). Ce dispositif permettait de se défendre sur les angles morts du char, le tube étant rotatif, et d'empêcher l'infanterie ennemie de s'approcher ; le Sturmtiger représentait, en plus, une cible vulnérable, étant lent, et une seule MG, dans la caisse avant, servant de défense rapprochée.
Matériel radio : FuG 5, récepteur Ukw.E.e, émetteur 10 W.S.h, fréquences 27.2 - 33.3 Mhz. Antenne de deux mètres.
Communication interne : Bordsprechanlage modèle B, probablement.
Le réservoir de 540 litres offre120 kilomètres d'autonomie sur route, et 85 km en tout-terrain.
La superstructure, lourdement protégée, est blindée à hauteur de 150mm (inclinés à 45°) sur sa face avant, et à 80mm sur les flancs et l’arrière. La caisse, elle, bénéficie de 100mm de blindage à l’avant, et 60mm sur les flancs et l’arrière. Cette lourde protection tient en échec la plupart des antichars standards Alliés de l’époque aux distances usuelles de combat, même s’il n’est pas invincible face aux pièces Alliées.
Pour exemple, le QF 17-Pounder britannique (équipant notamment les Sherman Firefly et autres Comet) perfore 140mm d’acier non-incliné à 457 mètres avec l’obus APCBC (Armour-Piercing Capped Ballistic Cap), 208mm à la même distance avec l’obus APDS (Armour Piercing, Discarding Sabot). Plus précis, l’obus APCBC perfore encore 131mm d’acier à 910 mètres. Le 90mm M1/M2/M3 américain affiche des performances similaires.
A la fin du conflit, ces deux pièces se généralisent peu à peu dans les arsenaux Alliés, notamment à travers les déploiements de chars Comet, ou des nouveaux Tank Destroyers.
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Re: 38cm RW61auf Sturmmörser Tiger
En unité
3 Kompanien de 4 chars furent progressivement créées : les 1000, 1001 et 1002 PzStuMrKp. (Panzer-Sturmmörser-Kompanie), respectivement créées le 13 août, 21 septembre et en fin octobre 1944. Chaque Kompanie disposait de deux Abteilungen, de deux engins chacune. Le Stab de la Kompanie (état-major) comprend 2 motos, deux Kübelwagen et un Sdkfz 251/18 (véhicule d'observation d'artillerie). Les unités de soutien, notamment de dépannage, comprennent pas moin de 9 camions LKW 3t, deux Kübelwagen, une ambulance, deux motos, et un camion du Génie. Au total, un Kompanie comprend 79 hommes.
La Pz-StuMr-Kp 1000. fut créée le 13 août 1944, et envoyée au Heeresgruppe Mitte, et participa à l'écrasement de l'Insurrection polonaise, à Varsovie du 15 au 18 août, tirant plusieurs obus sur la capitale polonaise. Le 25 août, la 1000. est déplacée à Meaux, France, mais ne voit pas le combat : dès début septembre, elle est assignée à la Panzer-Brigade 106 et envoyée en Hongrie. Du 20 au 22 octobre 1944, elle est renvoyée à Varsovie. Le 15 décembre, elle est placée sous le commandement de la 6.Panzer-Armee (LXVII Armee Korps) en prévision de Wacht am Rhein, mais ne participe pas aux combats, arrivant "trop tard". En début janvier, elle participe à l'opération "Nordwind" en Alsace.
Elle fut finalement dissoute en fin janvier/début février, ses engins revenant aux deux autres Kompanies.
La Pz-StuMr-Kp 1001. fut créée le 23 septembre 1944, mais ne fut opérationnelle que le 22 octobre, et placée à l'Ouest, puis en prévision de l'Offensive Wacht am Rhein dans les Ardennes (il semblerait qu'elle ne dispose que de 3 engins et non pas 4 !).
Restée sur place, elle subie les contre-offensives américaines, et est anéantie près de Bonn en mars 1945, ses reste se rendent aux forces américaines.
La Pz-StuMr-Kp 1002. est créée le 22 octobre 1944, mais n'est équipée qu'en novembre et décembre. En fin janvier, elle reçoit du matériel (surtout des hommes) de la Pz-StuMR-Kp 1000., dissoute, et est placée en défense du Rhin, près de Kirchellen ; opérant des tentatives de ralentissement des troupes américaines, elle est en partie détruite près d'Eifel en mars. L’unité reste cependant active jusqu'en mai, avec 3 puis 2 véhicules en état de combattre. Il n'est pas clair si ses derniers combats se déroulèrent face aux soviétiques ou aux Alliés, mais elle aurait probablement affrontés les premiers en avril 1945.
Dernière édition par Admin le Sam 13 Oct - 9:08, édité 1 fois
Re: 38cm RW61auf Sturmmörser Tiger
Ces véhicules, lents et coûteux à produire, ne rencontrèrent pas le succès escompté. Le besoin en « Sturmpanzer » s’est fait fortement sentir durant des premiers grands combats urbains sur le Front de l’Est, à Smolensk puis surtout à Stalingrad et à Kharkov, lorsque l’infanterie allemande, désormais privée de soutien de l’artillerie et de l’aviation, et confrontée à des troupes ennemies solidement enterrées, n’a pas su remporter la victoire de façon décisive et rapide. Les premiers bricolages que son les StuG 33, et même les Sturmpanzer IV, répondent de près ou de loin à cette nécessité d’avoir un véhicule blindé de soutien en milieu urbain, milieu de loin le plus difficile pour un char. Néanmoins, lorsque le Sturmtiger est enfin apte au combat, en très faibles quantités, les combats urbains dans les grandes agglomérations de l’Est sont loin – le combat urbain existe toujours cependant, comme le prouveront les batailles d’Aix-la-Chapelle, de Königsberg, de Budapest ou de Berlin, mais dans aucun de ces bras de fer entre Alliés et Allemands n’interviendra le Sturmtiger ; d’abord de part la faiblesse de ses effectifs, déjà quasi-inexistants dès janvier 1945, et peut-être, de part l’absence de volonté de l’OKW et des officiers allemands de voir s’abattre des projectiles meurtriers de 350 kg sur des civils allemands. Néanmoins, cet état d’esprit était fort loin lorsque les forces allemandes écrasèrent l’Insurrection de Varsovie, peut-être la seule bataille où le Sturmtiger fut employé, ce pour quoi il avait été conçu. Cette insurrection coûta la vie à plus de 200 000 personnes, essentiellement civiles, un fait d’arme particulièrement peu reluisant, s’il y a de toutes façons quelque chose de reluisant dans la Guerre !
Concernant la mécanique, le Sturmtiger hérite de la fiabilité relative de son aîné, le Tigre I. Un entretien rigoureux et régulier, et une conduite expérimentée mènent à une relative fiabilité de l’engin, selon les dires ; à la fin du conflit, aucune des deux conditions ne peuvent réellement être remplies ! D’une part, le manque de pièces de rechange, due en partie à l’arrêt de la production du Tiger I, et les terribles problèmes de logistique qui handicapent l’armée allemande empêche la réalisation d’un entretien du véhicule dans des conditions acceptables. Concernant la conduite expérimentée, rappelons que nombre des Panzerschützen de fin de guerre sont des jeunes recrues inexpérimentées, n’ayant que quelques heures d’entraînement à leur actif, auxquelles on colle dans les mains le maniement d’engins complexes et mécaniquement fragiles ; les taux de pannes et d’indisponibilité parlent d’eux-mêmes.
Enfin, la question du carburant ; le Sturmtiger affiche une consommation affolante, alors que l’Allemagne souffre d’une grave pénurie en matière de carburant.
Témoignant de ces handicaps subis par la Wehrmacht de fin de guerre, l’essentiel des pertes de Sturmtiger furent causées par des pannes mécaniques et pannes sèches, et non par le combat !
Concernant la mécanique, le Sturmtiger hérite de la fiabilité relative de son aîné, le Tigre I. Un entretien rigoureux et régulier, et une conduite expérimentée mènent à une relative fiabilité de l’engin, selon les dires ; à la fin du conflit, aucune des deux conditions ne peuvent réellement être remplies ! D’une part, le manque de pièces de rechange, due en partie à l’arrêt de la production du Tiger I, et les terribles problèmes de logistique qui handicapent l’armée allemande empêche la réalisation d’un entretien du véhicule dans des conditions acceptables. Concernant la conduite expérimentée, rappelons que nombre des Panzerschützen de fin de guerre sont des jeunes recrues inexpérimentées, n’ayant que quelques heures d’entraînement à leur actif, auxquelles on colle dans les mains le maniement d’engins complexes et mécaniquement fragiles ; les taux de pannes et d’indisponibilité parlent d’eux-mêmes.
Enfin, la question du carburant ; le Sturmtiger affiche une consommation affolante, alors que l’Allemagne souffre d’une grave pénurie en matière de carburant.
Témoignant de ces handicaps subis par la Wehrmacht de fin de guerre, l’essentiel des pertes de Sturmtiger furent causées par des pannes mécaniques et pannes sèches, et non par le combat !
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